mercredi 17 décembre 2008

Le Père Noël a débarqué à Yaoundé...

Depuis notre arrivée l'année dernière au Cameroun, je fais partie d'une association de femmes appelée "Amicale Solidarité Sans Frontières" ou "L’ASSF".
Il s'agit d' un lieu de rencontre, d’échanges, pour nouer des liens d’amitié et de solidarité entre des femmes venues de différents pays au Cameroun pour y vivre avec leur conjoint camerounais.
L’Amicale les accueille dès le début de leur expatriation pour leur éviter le sentiment de dépaysement, de solitude, d’acculturation et d’incompréhension en offrant un cercle de convivialité où la même expérience est partagée avec des femmes de nations, d’origines, générations et tempéraments différents, ayant des activités variées.
Le but de l'amicale est également d'apporter secours et assistance en cas de maladie, deuil, pertes d'emploi et de donner aux adhérentes toutes informations concernant :
- les diverses démarches administratives auxquelles elles sont confrontées ;
- le marché du travail ;
- les logements ;
- les écoles pour leurs enfants.
J'avoue qu'entrer dans cette assoc m'a beaucoup apporté au niveau relationnel et culturel.
Quand nous recevions nos choristes en Avril dernier, certains avaient été hébergés par des adhérentes qui s'étaient spontanément proposées (un merci spécial à Laurence, la Présidente, qui a accueilli 8 dames du GGS !).
En février dernier par exemple, j'ai pu faire un voyage d'une semaine dans le Nord-Ouest Cameroun (Bamenda, Dschang, ...) avec une vingtaine d'autres adhérentes, c'était génial !
J'y ai découvert une autre facette magnifique du Pays, (d'ailleurs, on dit que le Cameroun, c'est "l'Afrique en miniature", tant les paysages et populations sont différents d'une région à une autre ...) Mais ceci fera l'objet d'un prochain reportage blogguistique, promis (j'ai encore des photos splendides de paysages incroyables, il faut juste que je les trie) !
Revenons-en à nos moutons : samedi dernier, notre Amicale organisait son arbre de Noël...Et devinez un peu qui se cachait sous la robe du Père Noël ????

Vous l'avez reconnu ?


Accueil chaleureux des enfants, éblouis et émus !


...les mamans aussi !

un Papa Noël plus vrai que nature, venu avec une hôte et un gros sac remplis de cadeaux

Kamkam et Mimine étaient dans la confidence...Mais je suis presque sûre qu'ils n'auraient pas reconnu leur père si on ne leur avait rien dit, tellement il était bien déguisé !

Puis ce sont les "au revoirs", à contre-coeur...Ben oui, Père Noël était attendu au Gabon, nous a-t-il dit !

Bye bye Père Noël, à l'année prochaine !

mardi 16 décembre 2008

Petite info

Je viens de publier de nouveaux messages qui se sont affichés plus bas...Alors à vous d'explorer cette page pour voir ce que vous n'avez pas encore lu !
A très bientôt

Leçon de couture

...avec notre amie Victorine de Mbalmayo.
C'est chez elle que nous faisons confectionner toutes nos tenues, elle est adorable, c'est ma cop's !
Ici, avec Imann, très appliquée

uniformes pour écoliers

Kam s'y met aussi

Au fait, elle cherche un chéri...Alors Messieurs les célibataires, manifestez-vous !

jeudi 4 décembre 2008

Marre du "sport national"...

Ambiance plutôt morose ce matin au Lycée : on apprend que la maman d'une élève de 4ème est décédée cette nuit au CHU, accouchant de son 3ème enfant...
Nous étions encore tous retournés par le décès, il y a 10 jours, du fils de la prof d'éducation musical , un jeune homme de 32 ans , tué dans un accident de voiture en Afrique du Sud...
Malheureusement, des histoires sordides (de mères qui meurent en couche ou autres) ici, il y en a trop souvent, c'est atroce !
Et les conditions de soin dans les hôpitaux laissent carrément à désirer : insalubrité, hygiène déplorable, entassement des malades dans les minuscules chambres, manque de personnels et d'équipements ....
Rassurez-vous, j'accouche en clinique privée, mais cela veut donc dire que les soins de qualité sont réservés à une élite (alors qu'il y a encore quelques années, d'après ce que me raconte Franky, les soins étaient gratuits et les structures en bon état...Tout s'est dégradé depuis ) ; celui qui n'a pas les moyens d'aller se faire soigner n'a d'autre choix que de se laisser grignoter par la maladie, entre deux tentatives de remèdes "à l'indigène" au village , c'est-à-dire, avaler des infusions d'écorses, se faire masser avec des plantes médicinales, faire des incantations ...
C'est insupportable d'être confronté à la mort au quotidien (et encore, on n'est pas dans un pays en guerre !) : pas un jours sans qu'on entende un drame dans une famille...
Ce sont malheureusement les réalités de l'Afrique...